Octave Mirbeau développe ce parallèle entre journalisme et prostitution masculine jusqu’à la métaphore filée, puisque selon lui le journaliste « bat son quart, dans ses colonnes étroites – son trottoir – accablant de caresses et de gentils propos ceux qui veulent bien monter avec lui ». Le client est le lecteur du journal, il parcourt ses colonnes comme il monterait derrière la prostituée les escaliers du bordel ; le journaliste est la putain, et l’on pourrait ajouter que le maquereau est le directeur du journal. Quant à l’article, il dispose un espace de prostitution, un trottoir de papier. Quand Mirbeau dit qu’il a « fait le trottoir », il entend par là s’être plié sans états d’âme à la ligne des journaux qui l’employaient et avoir publié des articles qui ne reflétaient pas ses idées propres, pour plaire au journal, au public, et gagner sa vie.

You love give me such a thrill
But you love won’t pay my bills
I want money (that’s what I want)
Yeah (oh yeah, that’s what I want)
That’s what I want, o yeah (that’s what I want)
That’s what I want (oh yeah, that’s what I want)

Yeah give me money, yeah, yeah, yeah (that’s what I want)
Lots of money, yeah, yeah, yeah (oh yeah, that’s what I
want)
If you want me to love you (that’s what I want)
Give me money (oh yeah, that’s what I want)
If you want me to squeeze you (that’s what I want)
Give me money (oh yeah, that’s what I want)
That’s what I want, oh yeah (that’s what I want)
That’s what I want (oh yeah, that’s what I want)    Rolling Stones

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UNE SEMAINE D’INTERRUPTION !!