Stupeur, incompréhension, lassitude, résignation… Dans l’attitude des ours utilisés pour le test des chiens de chasse en Russie, on lit la tragédie de leur existence. Comment un jeune ours peut-il lutter contre des chiens qui l’attaquent de toute part ? Lorsqu’il est entravé, sans issue possible, contraint de faire face à des chiens qui n’ont d’autre choix que d’être agressifs pour contenter leur propriétaire ? Et quand tout est fini, que la journée, s’achève, l’ours est « remballé », traîné comme un vulgaire objet vers le lieu sordide qui lui sert de refuge, une cage minuscule où la boue a depuis longtemps remplacée la litière. Arthur, que l’on voit sur les dernières images, est devenu trop imposant pour être confronté aux chiens. Un chasseur doit l’acheter pour une dernière battue…
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Petit ours est bien malade,
Il est couché dans son lit.
Il a mangé dix salades,
Six bananes et cent radis !
Dix salades ! Dix salades !
Six bananes ! Six bananes !
Et cent radis ! Et cent radis !
Oh !…
Petit ours est bien malade,
Il est couché dans son lit.
Il a mangé dix salades,
Six bananes et cent radis !
Papa lui fait des tisanes,
Maman lui en fait aussi.
Trois jours à boire des tisanes,
Trois jours sans sortir du lit.
C’est d’la faute aux cent radis !
Max Rongier
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