Nos aïeux ont voulu que les femmes ne puissent traiter aucune affaire, même privée, sans la garantie d’un tuteur, qu’elles soient entre les mains de leurs parents, de leurs frères, de leurs maris ; et nous, grands dieux !, nous souffrons même qu’elles se mêlent au gouvernement, qu’elles s’immiscent dans la vie du forum, dans les assemblées et dans les comices. Car, aujourd’hui, que font-elles d’autre, par les routes et les carrefours, que de soutenir le projet de loi des tribuns de la plèbe et de recommander l’abrogation de la loi ? Lâchez les rênes à des natures effrénées et à des bêtes indomptables et flattez-vous qu’elles mettent d’elles-mêmes un frein à leur licence, si vous ne le faites pas vous-mêmes. Cette défense est la moindre de celles auxquelles les femmes souffrent difficilement d’être astreintes par les mœurs ou par les lois. Ce qu’elles veulent, c’est la liberté la plus entière ou, plutôt, la licence, s’il faut appeler les choses par leur nom. Si elles l’emportent, que ne tenteront-elles pas ? Caton
Les bras de santé
Crèmes estivales
Sa grande beauté
Mais qu’elle en impose
À qui veut l’aimer
(Parler de la mer.
Autrement qu’en prose)
La plus idiote
Avec son œil rond
Luit intelligente
Auprès de ce front
Ô chère adorée
Au soleil de plomb
Ton regard d’aplomb
Et ta chair dorée
Quand on te décrit
Toutes les chevilles
Comme des salives
Montent à l’esprit
Dans ta chevelure
Reflet du passé
Tu gardes l’allure
Du papier glacé
Qu’amènent tes lèvres
Les mots maux et fièvres
Mais la voix dit Non
Sur un ton de lave. Aragon