Fouillis – 3

 

 

J’écoute le printemps parmi les branches noires endolories
C’est à cette heure seulement que je peux le suivre en me glissant entre les maisons seul avec mes pensers.
C’est l’heure des fenêtres closes, mais cette tristesse des retours m’a ôté le sommeil.
Un voile de verdure demain matin fera naître de la tendresse de ces arbres encore secs tout à l’heure quand est tombée la nuit…

 

Giuseppe Ungaretti

 

 

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