Syllabes de sable, c’est l’été,
rien ne bouge
sinon, séparé du monde,
ce mort en toi qui se lève.
Tu le connais,
toi l’outragé, toi l’humilié
qui vois tout cela.
Viens je te conduirai
dans l’incendie du temps
loin de
la quotidienne imposture.
Jusqu’à ce trait d’écume
blanche comme le soleil,
là-bas : les nuages, l’oubli.
Lionel Ray
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