Respirez, respirez de la mer peu profonde qui les afflige les buées rances comme le chlore ! On dit que ces eaux recouvrent un empire qui continuerait d’exhaler l’haleine de ses morts. Regrets perdus ! On ne sait, on ne sait la couleur du ciel ni celle du temps. Car tout est détrempé, plus ou moins poitrinaire, arbres creux, pétales blêmes, longs vers livides aussi habiles dans les branches qu’à fuir la tourbe gluante.
Claude Michel Cluny
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