L’océan de hausse millimètre par millimètre, pressant de l’épaule et de la cuisse le diaphragme des écluses,
j’observe la place, le ciel, les terres vagues, les corbeaux et les mouettes qui se querellent pour un morceau de pain,
et j’imagine la brèche, le coup d’eau par la déchirure, le degueulis verdâtre effaçant toute peine et toute illusion.
Paol Keineg
__________