La douleur des séparations sur un quai de gare

« Je m’étais préparé à vivre avec des siamoises toute ma vie. Nous avons tellement de chance d’avoir maintenant des enfants séparés », a confié le père à la BBC. La maman des jumelles a fait remarquer que les fillettes, qui ne pouvaient pas se voir lorsqu’elles étaient reliées par le crâne, « avaient mis du temps à comprendre qu’elles étaient sœurs ».

… donc l’important
ne fut que t’avoir eue là-bas sur l’herbe
au fort de mon prurit enfreint ce seuil
avarement clos donc : va au couvent
(ou mieux noie-toi). Jude Stefan

L’air du temps : j’habite à côté du cimetière, et les fleurs, les parents, envahissent l’espace en ces temps d’affliction pendulaire. Et moi, je pense aux morts… Pourquoi faut-il que les vivants les obligent à revenir faire acte de présence tous les ans, eux qui sont si bien ailleurs ! Egoïstes pleureurs.

1 réflexion sur « La douleur des séparations sur un quai de gare »

  1. L’air du temps : Proposons une Toussaint bissextile !
    comme un 29 février, les morts auront la paix tels
    les Saint-Auguste, qui se fêtent tous les quatre ans !

    L’enquête : L’appareil photo oublié a-t-il pu transmettre
    à qui de droit ses derniers souffles en RAW ?

    Je le vois errant le long des quais captant par saccades en mode nocturne,
    comme on a des accès de sanglots,
    espérant que son propriétaire vienne enfin le reprendre !

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