Après la marine à voile

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Après la réaction rapide et sans équivoque de la part du ministère marocain des Affaires étrangères à l’agression d’un étudiant marocain en possession 1,5 kg de sardines au poste frontière de Melilla, le côté espagnol donne une toute autre version des faits. Au passage, les poissons ont disparu de l’histoire.

 
Ce qui s’élève d’un champ de blé ne ressemble pas
forcément à un pot à eau
pas plus que ce qui mange les trônes ne ressemble à un
wagon-lit

des cerveaux en feu
jaillissent des pluies de sensitives
qui imitent parfois les danseuses remontant leur jarretière
ce qui permet au spectateur caché derrière un artichaut de
cristal
souriant comme un arbre
secret arraché
qui inonde la campagne
où ne pousseront plus que des avertisseurs d’incendie
en forme de pantalons de femme
ce qui permet dis-je
au spectateur à tête de palissade couverte de capucines
de dépaver sa rue
une enseigne de bordel à la main   Benjamin Péret     TROIS CERISES ET UNE SARDINE, 1936

 

UNE DIZAINE DE JOURS DE POSE…