Le chant du littoral – fin

 

 

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Ce mardi matin, vers 1 heures, le capitaine du navire de pêche « Ar Louarn » lance un appel de détresse : le chalutier de 16 mètres est en train de couler au large de l’île d’Oléron, à 25 kilomètres du port de la Cotinière (Saint-Pierre-d’Oléron). Trois personnes sont à bord. La mer est agitée.

Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Etel demande à l’ensemble des navires naviguant dans la zone de porter assistance à l' »Ar Louarn ». Six d’entre eux répondent à l’appel.Un hélicoptère de la sécurité civile « Dragon 33 » (de Mérignac), un hélicoptère de l’armée de l’air de la base aérienne de Cazaux (33), et les vedettes SNS 070 de la station SNSM de La Cotinière et SNS 085 du Verdon sont également mobilisés.

A 3h41, le navire de pêche « Yann Devi 2 » récupère un des naufragés à son bord. Il est sain et sauf. Les deux autres marins sont toujours introuvables.

Peu après 7 heures, un avion de patrouille maritime Falcon 50 de la marine nationale prend la relève des deux hélicoptères, qui quittent la zone. Il poursuit les recherches afin de localiser les deux marins pêcheurs.

Joint à 10 h 45 sur une vedette sillonnant la zone, un secouriste indiquait que les deux marins n’avaient toujours pas été retrouvés. Le troisième, secouru quelques heures plus tôt, était en état d’hypothermie. Il a été conduit à l’hôpital de La Rochelle par l’hélicoptère de la sécurité civile basé à La Rochelle, Dragon 17, dépêché sur place en milieu de matinée pour relayer le Falcon 50.

A 15 heures, après de nombreuses heures de recherches infructueuses, les secours ont indiqué avoir peu d’espoir de retrouver les marins en vie. Les recherches se sont poursuivies par voie maritime jusqu’à la tombée de la nuit. (SudOuest 3 juillet 2016)

 

 

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Les recherches menées mardi soir n’ont pas permis de localiser le corps du marin-pêcheur de la Forêt-Fouesnant, âgé d’une quarantaine d’années, disparu en mer, après le naufrage de son caseyeur de 9 m, l’Ar Morvran, mardi en fin de journée, au large de l’archipel des Glénan, dans le Sud-Finistère . Le bateau de pêche a été localisé, peu après 18 h, par le navire de commerce Arklow Brave, à une vingtaine de kilomètres dans le Sud-Ouest de l’archipel. Lorsque l’hélicoptère de la Sécurité civile Dragon 29 est arrivé sur zone, vers 18 h 30, il n’a pu qu’assister au naufrage du caseyeur dans des conditions de mer forte, avec 4 m de creux. Son équipage n’a pu repérer le marin-pêcheur. Le bateau a coulé par 94 m de fond. D’importants moyens ont été mobilisés pendant plusieurs heures, sans succès. Les recherches ont été suspendues mardi vers 22 h. Le caseyeur avait quitté Port-La-Forêt, mardi, à 9 h 35, avec son patron seul à bord. C’est sa compagne, ne le voyant pas rentrer, qui avait donné l’alerte en début d’après-midi. Le Télégramme 27/08/2015

 

 

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Ses proches sont sans nouvelles. Depuis mardi 25, un marin-pêcheur de 40 ans est porté disparu après le naufrage de son embarcation non loin de l’archipel des Glénan (Finistère). Inquiet de ne pas le voir revenir, un de ses proches a alors contacté, aux alentours de 14h, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) d’Etel. De là, après avoir tenté d’établir le contact radio avec le marin-pêcheur, sans succès, un message d’alerte a été envoyé à tous les navigateurs sur zone afin qu’ils se livrent à une veille attentive.

D’importants moyens ont également été déployés sur place pour tenter de le retrouver, notamment un hélicoptère de la Marine nationale, un autre de la Sécurité civile ainsi que deux vedettes de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer).

Après avoir fouillé la zone pendant quelques heures et alors que les conditions de mer étaient très mauvaises, les secours ont repéré son bateau, l’Ar Morvran. Celui-ci a été localisé à la dérive par un navire de commerce, en début de soirée à 20 kilomètres au sud des Glénan. Mais malgré tous les moyens mobilisés, le marin demeurait introuvable. Interrompues mardi soir vers 22h, les recherches n’ont pas pu reprendre ce mercredi matin en raison des mauvaises conditions météorologiques.

Parti de Port-la-Forêt le matin même, le bateau, long de 9 mètres, avait à son bord un seul marin. Dans des conditions de mer forte et avec des vents de force-5, il se serait retrouvé en difficulté au large des Glénan. France Soir, 26/08/2015

 

 

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La nuit dernière, le chalutier honfleurais Raph-Maelle a sombré au large du Cap d’Antifer. Il était aux alentours de 2 heures. Le patron du bateau Alexis Langin, 38 ans et 15 ans de métier, et son matelot Damien Lesselier, âgé d’une vingtaine d’années étaient en train de pêcher lorsque le naufrage a eu lieu. Un naufrage qui n’est toujours pas expliqué, mais une enquête a été ouverte. Après 15 à 20 minutes passés dans l’eau glacée, les deux hommes ont été repérés par un autre chalutier qui a rapidement prévenu les secours. En état d’hypothermie, Alexis Langin, qui avait perdu brièvement connaissance, et Damien Lesselier ont été transportés au centre hospitalier Monod du Havre, avant d’en ressortir dans la matinée. Mais l’état de santé du patron, notamment ses blessures au thorax, au dos et aux jambes, a nécessité un retour à l’hôpital quelques heures. A l’heure où nous écrivons ces lignes, Damien Langin est d’ailleurs toujours hospitalisé. Quant au bateau, il est toujours sous l’eau. Une vedette de la marine nationale serait néanmoins sur place pour préparer l’opération de renflouage.

Le pays d’Auge 16/8/2014

 

 

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Dans le courant de la nuit à 03h30, le CROSS CORSEN a été alerté du naufrage du chalutier Sokalique. Ce chalutier de 20 mètres immatriculé à Morlaix, avec 7 hommes d’équipage à bord a déclenché sa balise de détresse à environ 100 Km dans le nord de l’Ile d’Ouessant dans le Finistère.

Immédiatement, le CROSS CORSEN a dérouté 2 chalutiers et un navire de commerce sur la zone du naufrage. A 04h25, les chalutiers récupéraient un radeau avec 6 membres d’équipage, particulièrement choqués à son bord. Un hélicoptère Super-Frelon et un aéronef Falcon 50 de la marine nationale étaient également dépêchés afin de retrouver le membre d’équipage disparu, précise la préfecture maritime de l’Atlantique.

A 04h50, le second radeau de survie était retrouvé vide, et c’est vers 06h00, que le corps sans vie du marin-pêcheur disparu était retrouvé par un des navires de recherche et les 6 rescapés hélitreuillés et acheminés vers l’Hôpital de la Cavale Blanche à Brest, ajoute la préfecture maritime de l’Atlantique.

actualites-news-environnement 17/8/2007

 

 

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François Charles Terrier est né à Heuqueville le 19 mars 1879, époux de Julia Crochard, domicilié à Fécamp 8 rue Gustave Lambert et décédé sans descendance directe le 25 février 1967 ; ancien pilote et capitaine de navire ; en 1905 – 1906, il est capitaine du navire terre-neuvier Magellan, armement Rousselin et Letanneur ; en 1915, second (ou subrécargue ?) du navire terre-neuvier Raymond, armateur La Morue Française, capitaine Ernest Caron ; en 1916, capitaine du trois-mâts La Fraternité, armé au cabotage international ; le 3 octobre 1916, venant de Port Talbot avec un chargement de charbon pour Bordeaux, il est arraisonné par le sous-marin allemand UB-18, commandé par le lieutenant de vaisseau Steinbeck ; celui-ci fait déposer à bord plusieurs bombes pour le couler ; l’équipage est sauvé, y compris la femme du capitaine Terrier qui se trouvait à bord.
Il légua la majeure partie de sa fortune à la Caisse de Secours des Marins du quartier maritime de Fécamp, soit environ 149 000 F, en ces termes : « Après paiement du passif, des frais funéraires, des legs particuliers et des frais, droits et honoraires de succession, tout ce qui restera reviendra à mon légataire universel, pour être employé en Rentes sur l’Etat Français et les revenus devront sous le nom de legs Terrier-Crochard être attribué en totalité et ce en supplément aux secours ordinaires qui pourront lui être accordés, à la famille la plus éprouvée de chaque année par décès, accident ou maladie survenu pendant la période d’embarquement » . Une rue de Fécamp lui rendra hommage.
Yves Duboys Fresney

 

 

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Mercredi après-midi, le chalutier belge « Z85 Morgenster » a disparu des écrans radars alors qu’il pêchait dans les eaux anglaises. Ce jeudi matin, le canot de sauvetage s’est échoué à Équihen-Plage. Il était vide. Quelques heures plus tard, deux corps ont été repêchés au large de Boulogne. D’après les premiers éléments recueillis, le naufrage a été particulièrement brutal.
La voix du nord 29/01/2015

 

 

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Edouard Michelin a trouvé la mort, hier, au large de l’île de Sein. Le patron du groupe français, numéro un mondial de pneumatiques, était parti pour pêcher le bar avec le président du comité des pêches d’Audierne, Guillaume Normant, lorsque le bateau a fait naufrage dans des conditions inexpliquées.
Le Télégramme 27-05-2006

 

 

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La mort d’un marin-pêcheur de 27 ans par overdose (impossible avec le cannabis), cet été, près de Cherbourg, rouvre le débat sur la dépendance dans le monde maritime. Trois ans après le lancement d’une grande campagne de prévention sur les navires et dans les ports, le problème est loin d’être réglé !
Cette fois l’accident est arrivé à terre, pendant une soirée de la fin du mois de juillet. Le jeune marin n’a pas survécu. Son camarade de 29 ans, lui, a passé trois jours dans le coma. Ils avaient absorbé un mélange d’alcool et de méthadone (un substitut pour les héroïnomanes).
Le fléau prend de l’ampleur depuis une dizaine d’années. Une campagne de prévention a même été lancée, il y a trois ans. « La mer est dangereuse, n’en rajoutez pas », pouvait-on lire sur les affiches placardées dans les ports et sur les navires.
« Avant, les marins buvaient de l’alcool pour compenser la pénibilité du travail, aujourd’hui c’est la drogue », explique Michel Le Bolloch, directeur de l’Enim (Etablissement national des invalides de la marine), qui finance en partie les campagnes de prévention.
« Avant, je prenais du cannabis pour déstresser après les marées, raconte Franck, marin-pêcheur de 26 ans à Saint-Malo. Mais je ne fume plus depuis la naissance de mon fils. Tous les jeunes font ça. Avant c’était le Ricard, maintenant c’est le pétard ! »

psychoactif.org

 

 

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Les marins pêcheurs ont payé un lourd tribut durant la guerre de 14-18.
Un hommage leur a été rendu le 31 mai 2014 à Plougonvelin, ces « oubliés des oubliés » morts durant leurs activités de pêche. (44 bateaux et 264 marins tués).
La plupart ont été coulés par un sous-marin, c’étaient des marins agés ou très jeunes considérés comme « hors service » par l’armée.
20 marins pêcheurs de la « Jolie Brise » et de « Providence de Dieu » de Poulgoazec sont victimes du sous-marin allemand UB36 le 1er avril 1917, ils perdirent la vie au sud de l’Ile de Sein faisant 61 orphelins.

En 1920 l’Amiral Guépratte, député du Finistère, a oeuvré pour la création d’une stèle à la Pointe St Mathieu à la mémoire des marins disparus .

SNSM de la Baie d’Audierne

 

 

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