Juste avant les fantômes

blog10_4_14_MG_9092b

 

Bonjour,
Je m’appelle Eléa, j’ai 25 ans. Je doit faire un dossier de recheche sur un sujet choisi. J’ai choisi les fantômes. Je cherche des chasseurs de fantômes sur Paris et alentour afin de les rencontrer.
Mon mail est le *****.elea@gmail.com; vous pouvez aussi me répondre directement sur le forum. Merci!
Cordialement

 

Les souvenirs dormants de la jeunesse éteinte
S’éveillent sous ses pas d’un sommeil calme et doux ;
Ils murmurent ensemble ou leur chant ou leur plainte.
Dont les échos mourants arrivent jusqu’à nous.

Et ces accents connus nous émeuvent encore.
Mais à nos yeux bientôt la vision décroît ;
Comme l’ombre d’Hamlet qui fuit et s’évapore,
Le spectre disparaît en criant : Souviens-toi ! Louise Ackermann

 

 

__________

 

 

blog11_4_14_MG_9093b

 

 

-Putain j’ai vu un fantôme dans la forêt
J’me balladais dans la forêt avec des potes et on a vu sa tête
– Jay explosay
– Ah bon , ta explosay ? Tant que sa ?
– Si t’as les couilles fragile faut me le dire ok ?
– Oh je l’ai vu
– C’est simularbre
– Faut pas regarder l’arbre hein c’est le truc a coté

 

 

Les arbres – étant des arbres
gesticulent et hurlent
s’esclaffent et jurent –
complètement abandonnés
maudissant la race des hommes

Bon Dieu, ces crétins
n’ont même pas l’idée
de se mettre à l’abri de la pluie –

Houa ha ha ha

Houiiiiiiiiie
claque taque taque
Houa ha ha ha ha
ha ha ha

genoux qui s’entrechoquent, bourgeos
qui éclatent par tous les pores
jusqu’au tronc
qui émet de petites feuilles –

Libre désir !
nus nous vous crions –
« Faites ce que bon vous semble. »

Impossible !

– fantômes
vidés de leur force

se lamentant au portail
désespoir à la tête de pont –
désir
mort au fond du coeur

hô hô hô hô
– et la mémoire en mille morceaux

houiiiiiie William Carlos William

 

 

__________

 

 

blog12_4_14_MG_9094b

 

– Depuis que j’ai 8 ans, il m’arrive de voir des choses étranges, comme une fille pendue a mon porte-manteau. J’aimerais savoir si je dois consulter un psy svp aidez moi.
– c’ est normal mais surement fatiguant car tu vis dans les deux mondes en meme temps. C’ est dérangeant pour toi? Je te conseille de faire des choses agréables et relaxantes(ça agit comme de la méditation) et cela permet aux Anges qui t’ entourent de t’ aider avec ce phénomène ex: tu vas avoir envie de faire ça ou ça de façon intuitive comme faire un dessin ou voir un film et il y aura dedans un message et ça va te guider. Dans tout ça l’ Amour de son prochain est primordial, dès qu’ on prend la grosse tete c’ est zéro.

 

 

Sa pauvre mère ! – hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d’amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l’endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? – Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l’avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d’hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d’un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l’ombre voltigeant ;
Et sur l’horizon gris la lune est large et pâle,
Et l’arc-en-ciel des nuits teint d’un reflet d’opale
Le nuage aux franges d’argent. Hugo

 

 

__________

 

 

blog13_4_14_MG_9098b

 

Donc je reviens au jour où j’ai commencé a voir ces ombres . Elle etait la seule , puis pendants un semaine je n’ai rien vu quand un Jeudi 4 Juillet 2005 , une femme toute decoiffé , le maquillage qui avait couler , du sang sur sa robe verte pomme , elle sentait la vanille , et elle disait « Ou est elle ? Ou est elle ? » Elle le repetait quand je dormais elle me reveiller par ses pleurs , elle venait pendant mes cours et moi je lui disait de partir . J’ai fini par m’isoler tout le monde me prend pour une folle , parfois en cours je parle toute seule puisque je suis au fond de la classe et tout le monde se moque de moi . Je ne veux pas renoncer à ce don , car même si pour vous vous trouvez que c’est mal ou que c’est effrayant au fond de moi je sais que j’aide les gens , certains viennent me voir et savent même pas qu’ils sont morts , je les écoutent , les conseils et c’est comme ça que j’ai pu dire Adieu à mon père ! Si vous me prennez pour une aliéné arretez parce que qui sait peut etre qu’u jour un de vos proches viendras me voir .

 

 

LE SPECTRE. – Je suis l’esprit de ton père, condamné pour un certain temps à errer la nuit, et, le jour, à jeûner dans une prison de flammes, jusqu’à ce que le feu m’ait purgé des crimes noirs commis aux jours de ma vie mortelle. S’il ne m’était pas interdit de dire les secrets de ma prison, je ferais un récit dont le moindre mot labourerait ton âme, glacerait ton jeune sang, ferait sortir de leurs sphères tes yeux comme deux étoiles, déferait le noeud de tes boucles tressées, et hérisserait chacun de tes cheveux sur ta tête comme des piquants sur un porc-épic furieux.
Mais ces descriptions du monde éternel ne sont pas faites pour des oreilles de chair et de sang. Ecoute, écoute ! Oh ! écoute ! Si tu as jamais aimé ton tendre père…
HAMLET. – ô ciel !
LE SPECTRE. – Venge-le d’un meurtre horrible et monstrueux.
HAMLET. – D’un meurtre ?.
LE SPECTRE. – Un meurtre horrible ! le plus excusable l’est ; mais celui-ci fut le plus horrible, le plus étrange, le plus monstrueux.
HAMLET. – Fais-le-moi vite connaître, pour qu’avec des ailes rapides comme l’idée ou les pensées d’amour, je vole à la vengeance ! Shakespeare

 

 

__________

 

 

blog14_4_14_MG_9110b

 

 

« La chambre du prince George se trouve dans l’appartement 1A du palais de Kensington, célèbre pour être le lieu où ont été vus des fantômes », a déclaré le journaliste au journal britannique « The Sun. »
Mais ce n’est pas tout, d’après lui, trois anciens habitants du Palais hanteraient aujourd’hui les lieux. Il s’agirait de George II, Caroline de Brunswick et de la princesse Sophia. Il rapporte d’ailleurs quelques témoignages plutôt troublants.
« Une ancienne gouvernante de la princesse Margaret aurait aperçu une femme d’une autre époque apparaître soudainement devant elle avant de disparaître dans un mur », explique-t-il avant d’ajouter qu’une autre affirme, elle, avoir vu le fantôme de la princesse Sophia plusieurs fois!
« Espérons que le prince George puisse dormir paisiblement dans son petit lit le soir, » conclut-il alors.

 

 

Le médium était concentré
L’assistance était convulsée
La table soudain, a remué
Et l’esprit frappeur a frappé.

C’n’est qu’le p’tit bout d’la queue du chat
Qui vous électrise,
C’n’est qu’le p’tit bout d’la queue du chat
Qui a fait c’bruit là.
Non, l’esprit n’est pas encor’ là
Unissons nos fluides
Et recommençons nos ébats
Que le chat gâcha. Les Frères Jacques

 

 

__________

 

 

blog15_4_14_MG_9104b

 

 

C’est une pratique de spiritisme courante, qui est faite pour impressionner. En effet, dans cette modalité de spiritisme, il n’y a pas de réelle communication avec les esprits (divination ou autre), mais seulement une manifestation de leur présence.
Ces esprits sont en désobéissance à Dieu, on les appelle, dans la Bible, les démons, et il faut bien savoir qu’ils ne donnent rien gratuitement. Un jour, il présentent l’addition, et généralement, ce jour là, il est trop tard. Pour se débarrasser de leurs influences, il faut pratiquer la prière de délivrance.

 

 

Se lever, placer les 22 petits clous autour du monticule de sel. S’asseoir et lire 2 fois le psaume 91 (Hebr.92):

« Il est bon de louer l’Eternel!
Et de chanter à l’honneur de ton nom, très haut!
Il est bon d’annoncer, dès le matin, ta miséricorde et ta fidélité jusqu’au soir, et la nuit!
Sur la harpe à dix cordes, sur la lyre
Avec des chants accompagnés de cithare
Tes oeuvres, Seigneur, font mes délices
Oui, les ouvrages de tes mains me transportent!
Que tes oeuvres sont magnifiques!
Seigneur! Que tes pensées sont profondes!
L’homme stupide n’y connait rien, et l’insensé ne saurait comprendre
Si les méchants poussaient comme l’herbe
Si les artisans du mal s’épanouissaient
Ils seraient, destinés à une perte éternelle.
Tandis que toi, Seigneur, tu es le Très Haut éternellement!

Se lever pour la cérémonie de l’Enclouage.

 

 

 

__________

 

 

blog16_4_14_MG_9118b

 

Je suis en train de lire un livre sur le témoignage d’une américaine qui a fait l’expérience de l’écriture automatique pour parler avec son père disparu. Je pense depuis peu à communiquer avec ma grand mère disparue en juillet mais je ne veux pas faire cela à la légère alors pour le moment je vais me documenter sur le sujet et si je passe à l’acte je veux le faire par amour et pas par jeu. Et surtout je veux le faire le plus sérieusement du monde.

 

 

La mort n’est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres,
nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait,
N’employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre,
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié,
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé,
Simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez : tout est bien. Charles Péguy

 

 

__________

 

 

blog17_4_14_MG_9119b

 

 

Nota : On peut ajouter à cette prière qui s’applique à tous, quelques paroles spéciales selon les circonstances particulières de famille ou de relations, et la position du défunt. S’il s’agit d’un enfant, la philosophie spirite nous apprend que ce n’est point un Esprit de création récente, mais qu’il a déjà vécu sur la Terre et qu’il est déjà peut-être avancé. Si sa dernière existence a été courte, c’est qu’elle n’était qu’un complément d’épreuve (dans le cas d’un suicide, par exemple) ou devait être une épreuve pour les parents.

 

 

 » Mon cher, dit-ell’, vous êtes fou !
J’ai deux mille ans de plus que vous…  »
— Le temps, madam’, que nous importe ! —
Mettant le fantôm’ sous mon bras,
Bien enveloppé dans son drap,
Vers mes pénates je l’emporte !

Eh bien, messieurs, qu’on se le dis’:
Ces belles dames de jadis
Sont de satanées polissonnes,
Plus expertes dans le déduit
Que certain’s dames d’aujourd’hui,
Et je ne veux nommer personne !

Au p’tit jour on m’a réveillé,
On secouait mon oreiller
Avec un’ fougu’ plein’ de promesses.
Mais, foin des dédic’s de Capoue !
C’était mon père criant :  » Debout !
Vains dieux, tu vas manquer la messe !  » Brassens

 

 

__________

 

 

blog18_4_14_MG_9101b

 

 

Quand je retournai au théâtre, j’arrivai justement à la dernière scène de la pièce, où la femme du Hollandais Volant, Madame la Hollandaise Volante, grimpée sur un récif élevé, se tordait les mains en désespérée, pendant qu’on voyait sur la mer son malheureux époux sur le pont de son mystérieux bateau. Il l’aime, et veut la quitter pour ne pas l’entrainer à sa perte, et il lui avoue son horrible sort, et l’effrayante malédiction qui pèse sur lui. Mais elle s’écrie à haute voix :  » Je t’ai été fidèle jusqu’à présent, et je sais un moyen sûr de te garder fidélité jusqu’à la mort ».
A ces mots, la femme fidèle se jette dans la mer : l’enchantement du Hollandais Volant est détruit; il est délivré et nous voyons le navire fantôme se perdre dans l’abîme des flots.
La morale de l’ouvrage est, pour les femmes, de prendre bien garde à ne pas épouser de Hollandais Volant. Heinrich Heine.

 

 

(Aux cris d’Érik sont accourus Daland, Marie et les Jeunes Filles, les matelots sont descendus du navire.)

DALAND.
Ah ! Dieu !…

TOUS.
Dieu ! qu’ai-je vu !

LE HOLLANDAIS, à Senta.
Tu ne sais rien ! mon sort t’est inconnu !

(Il montre son vaisseau, dont les voiles rouges sont déployées et dont l’équipage est en train d’appareiller avec une agitation effroyable.)

Demande aux flots, d’un pôle à l’autre,
Au matelot vieilli qui partout navigua,
Ils te diront quel navire est le nôtre
Car le Vaisseau Fantôme, le voilà !

LES MATELOTS HOLLANDAIS.
Hohé ! Hé ! Hiva ! Hiva !…

(Le Hollandais, avec la rapidité de l’éclair, monte sur son vaisseau qui s’éloigne à l’instant au bruit des cris de l’équipage ; Senta veut suivre le Hollandais, Daland, Érik et Marie la retiennent.)

DALAND, ÉRIK,
Senta ! reviens à toi !…

(Senta s’est dégagée par un violent effort, elle atteint une pointe de roches qui s’avance dans la mer, de là elle crie au Hollandais qui s’éloigne.)

SENTA.
Gloire à ton ange ! Gloire à sa loi !
Jusqu’à la mort je suis à toi !…

(Elle se jette dans la mer. Au même moment le navire du Hollandais s’abîme avec son équipage au milieu des flots. Au fond on voit s’élever au-dessus de la mer le Hollandais et Senta transfigurés. Il la tient embrassée.)

FIN

Richard Wagner

 

 

__________

 

 

blog19_4_14_MG_9123b

 

 

Activités autour de la comptine : Cinq petits fantômes

5 petits fantômes dansent derrière la fenêtre.
Le premier fait : ah ah !» (rire méchant)
Le deuxième fait : «oh !» (étonnement)
Le troisième fait : «hiiiii !» (peur)
Le quatrième fait: «hou-hou !» (appel)
La cinquième s’approche de mon oreille,
Et dit : «tu veux être mon ami ?»

Le texte de la comptine avec les gestes correspondants est indiqué à la fin du document

 

 

Ce spectre singulier n’a pour toute toilette,
Grotesquement campé sur son front de squelette,
Qu’un diadème affreux sentant le carnaval.
Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,
Fantôme comme lui, rosse apocalyptique
Qui bave des naseaux comme un épileptique.
Au travers de l’espace ils s’enfoncent tous deux,

Et foulent l’infini d’un sabot hasardeux.
Le cavalier promène un sabre qui flamboie
Sur les foules sans nom que sa monture broie,
Et parcourt, comme un prince inspectant sa maison,
Le cimetière immense et froid, sans horizon,
Où gisent, aux lueurs d’un soleil blanc et terne,
Les peuples de l’histoire ancienne et moderne Baudelaire

 

 

__________

 

 

blog20_4_14_MG_9135b

 

Il y a douze années, ceux qui avaient été vivants furent libérés de l’influence du Fléau. Déterminés et guidés par la Reine Banshee, ils se sont regroupés, ont résisté à tous les assauts et forment aujourd’hui les Réprouvés.
Et ils vous invitent désormais à célébrer leur libération au cœur de leur royaume !
Que votre cœur batte encore ou qu’il ne reste plus de vous que des organes desséchés, vous êtes les bienvenus pour participer à cette grande et funèbre festivité. Ce dimanche 3 novembre, dans les ruines de l’ancienne capitale de Lordaeron, trépas et damnation éternelle seront aux réjouissances, avec une programmation… Mortelle !
Assistez donc, si vous en savez le courage, au sacrifice d’un mortel et à son ascension au rang de Réprouvé !

 

 

Il faudra descendre encore vers le centre
Il fait si noir
Nous parions pour l’issue
Pendant des siècles ils s’en allèrent
Toujours plus bas dans le froid grandiose
Le noir pourrissait à vue d’œil
Un jour le plus sage d’entre eux se leva et cria
Il n’y a pas d’issue
Il fut lapidé les autre continuèrent à creuser
Mais il leur sembla que le chemin devenait plus rude
La course plus dangereuse
Alors ce fut le temps des idoles Alexandre Blok

 

 

__________

 

 

blog21_4_14_MG_9128b

 

 

« J’ai fait quelques autres trucs pour eux. Des scènes de zombies qui – à ce que j’en sais – ont été incorporées dans un autre film de Jess Franco, « Christina chez les morts-vivants », puis un film court intitulé « Chasing Barbara » que j’ai fait à Madrid dans le jardin de l’hôtel où j’étais descendu ! Bien sûr, le jardin était supposé représenter une jungle ! « Tu vois ces pots de fleurs ? Tournons un film d’aventures ici ! » »

 

 

Quand je mourrai, que l’on me mette,
Avant de clouer mon cercueil,
Un peu de rouge à la pommette,
Un peu de noir au bord de l’oeil.

Car je veux dans ma bière close,
Comme le soir de son aveu,
Rester éternellement rose
Avec du kh’ol sous mon oeil bleu.

Pas de suaire en toile fine,
Mais drapez-moi dans les plis blancs
De ma robe de mousseline,
De ma robe à treize volants.

C’est ma parure préférée ;
Je la portais quand je lui plus.
Son premier regard l’a sacrée,
Et depuis je ne la mis plus.

Posez-moi, sans jaune immortelle,
Sans coussin de larmes brodé,
Sur mon oreiller de dentelle
De ma chevelure inondé.

Cet oreiller, dans les nuits folles,
A vu dormir nos fronts unis,
Et sous le drap noir des gondoles
Compté nos baisers infinis. Théophile Gautier

 

 

__________

 

 

blog22_4_14_MG_9132b
Fantôme filmé dans un parking en 1999…
Jcpro est une organisation ou est regroupé tout les phénomènes paranormaux et tout les complots observé dans le monde.
Si vous voyez quelque’chose d’étrange ou même une histoire a raconter, n’hésitez pas a envoyez vos témoignages (photos, vidéos, texte, etc..) a cette adresse: jcpro@jcpro.eu

 

 

Et dans le corps meurtri l’âme effrayée,
crispée, grimace sous le froid
qui l’agresse par les fissures. D.H. Lawrence

 

 

__________

 

 

blog23_4_14_MG_9122b

 

 

Blagues :
– Que se disent deux fantômes qui se rencontrent?
On est dans de beaux draps
– Chez toi c’est tellement moche que même un fantôme a peur dedans !!
– C’est 3 gars. Ils sont dans un hotel . Le 1er entre dans une chambre et entend
– OU c’est le fantome a la quequette tordue
il a peur il saute par un balcon et il tombe
le 2èmeentre dans la meme chambre il entend la meme chose il descend les escalier et il tombe. Le 3ème etre dans la chambre et entend la mem chose alor il dit ferme ta geule ou je te la redresse .
– Un fantôme dit à un autre fantôme :
Et dis-donc ! Il y a un mouchoir qui traîne derrière toi !
C’est pas un mouchoir, c’est mon fils !
– L’histoire se passe dans un château en ruines, pendant Halloween. Un guide fait visiter le château à un groupe de touristes.
Une dame demande au guide, en claquant des dents :
J’ai très peur, il paraît qu’il y a des fantômes ici…
Le guide : Ça m’étonnerait. Cela fait 600 ans que j’habite ici et je n’en ai jamais rencontré un seul…

 

 

Le spectre que parfois je rencontre riait.
— Pourquoi ris-tu ? Lui dis-je. — Il dit : — Homme inquiet,
Regarde.
Il me montrait dans l’ombre un cimetière.

J’y vis une humble croix près d’une croix altière ;
L’une en bois, l’autre en marbre ; et le spectre reprit,
Tandis qu’au loin le vent passait comme un esprit
Et des arbres profonds courbait les sombres têtes :

— Jusque dans le cercueil vous êtes vains et bêtes.
Oui, gisants, vous laissez debout la vanité.
Vous la sculptez au seuil du tombeau redouté,
Et vous lui bâtissez des tours et des coupoles.
Et, morts, vous êtes fiers…. Hugo

 

 

__________

 

 

blog24_4_14_MG_9116b

 

 

De nouveau, André s’échappe. Williams révèle à Laurence qu’il est amoureux d’elle. Elle exige de voir Belphégor ou sinon menace de disparaître.
Belphégor apparaît chez Laurence qui arrache le masque du fantôme pour découvrir sa sœur.
André découvre la cachette de Williams, mais celui-ci réussit à s’enfuir.
Belphégor envoie au commissaire un télégramme lui demandant de venir seul au Louvre. Il s’avère que Gautrais et André ont reçu le même. Ils entrent dans le Louvre et Belphégor apparaît. Quelqu’un lui tire dessus et il s’avère que c’était Stéphanie sous la robe de Belphégor. Elle est blessée. Le commissaire n’est pas dupe de la supercherie et part avec André à la recherche de Williams.
Williams révèle à Laurence que c’est elle qui est Belphégor et a tué Sabourel. Elle se suicide. Williams est arrêté.
André et Colette partent pour vivre ensemble libérés de toute cette histoire.

 

 

Je serai sous la terre, et fantôme sans os
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. Ronsard

 

 

__________

 

 

blog25_4_14_MG_9130b

 

 

Jésus met en garde à plusieurs reprises contre  » la géhenne « ,  » le feu qui ne s’éteint pas « , réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie, de croire et de se convertir à l’amour. Dans ce feu, l’âme et non pas seulement le corps seront perdus.

Au moment du Jugement dernier, Jésus dit qu’il  » enverra ses anges qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquités (…) et les jetteront dans la fournaise ardente « . (Matthieu, ch 13, v 41).  » Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel !  » (Matthieu, ch 25, v 41).

 

 

Ah ça ! l’horloge de la vie s’est arrêtée tout à l’heure. Je ne suis plus au monde. – La théologie est sérieuse, l’enfer est certainement en bas – et le ciel en haut. – Extase, cauchemar, sommeil dans un nid de flammes.

Que de malices dans l’attention dans la campagne… Satan, Ferdinand, court avec les graines sauvages… Jésus marche sur les ronces purpurines, sans les courber… Jésus marchait sur les eaux irritées. La lanterne nous le montra debout, blanc et des tresses brunes, au flanc d’une vague d’émeraude…

Je vais éveiller tous les mystères: mystères religieux ou naturels, mort, naissance, avenir, passé, cosmogonie, néant. Je suis maître en fantasmagories. Rimbaud

 

 

 

__________

 

 

blog26_4_14_MG_9127b

 

 

Dans l’écran de données MRP 1, vous pouvez indiquer qu’un sous-ensemble est un article fantôme au niveau de la fiche article en activant la clé « source d’approvisionnement spécial » de l’article fantôme.

 

 

À son immense surprise, elle reconnut le fantôme de Canterville en personne ! Assis près de la fenêtre, il contemplait l’or finissant des frondaisons jaunies qui voletait dans l’air et les tourbillons dansants des feuilles rouges le long de la grande allée.
Le front penché au creux de sa main, toute son attitude trahissait une profonde détresse. En vérité, il paraissait si désemparé, si mal en point que la petite Virginia, dont la première idée avait été de se sauver pour s’enfermer à double tour dans sa chambre, se sentit tellement émue qu’elle résolut d’essayer de le consoler. Elle marchait d’un pas si léger que, dans son accablement, il ne s’aperçut pas de sa présence avant qu’elle ne lui ait adressé la parole.
– Je vous plains beaucoup, dit-elle, mais mes frères repartent pour Eton demain donc, si vous vous tenez tranquille, personne ne vous fera d’ennuis.
– Il est absurde de me demander de me tenir tranquille, répliqua-t-il, regardant, ébahi, cette ravissante enfant qui s’était risquée à lui parler. Totalement absurde. Je dois faire tinter mes chaînes, gémir par les trous de serrure et me promener la nuit, si c’est à cela que vous faites allusion.
C’est ma seule raison d’exister.
– Ce n’est pas du tout une raison d’exister et vous savez très bien que vous avez été très méchant. Mme Umney nous a dit, le jour de notre arrivée ici, que vous aviez tué votre femme.
– D’accord, je l’admets, dit le fantôme avec vivacité, mais c’était un problème purement familial et qui ne concernait personne d’autre. Oscar Wilde

 

 

__________

 

 

blog27_4_14_MG_9129b

 

 

Il y mourut, ce héros,
Personne aujourd’hui n’en doute ;
Sitôt qu’il eut les yeux clos,
Aussitôt il n’y vit goutte.

Monsieur d’la Palisse est mort,
Il est mort devant Pavie,
Un quart d’heure avant sa mort,
Il était encore en vie.

Il fut, par un triste sort,
Blessé d’une main cruelle.
On croit, puisqu’il en est mort,
Que la plaie était mortelle.

Regretté de ses soldats,
Il mourut digne d’envie ;
Et le jour de son trépas
Fut le dernier jour de sa vie.

Il mourut le vendredi,
Le dernier jour de son âge ;
S’il fût mort le samedi,
Il eût vécu davantage.

J’ai lu dans les vieux écrits
Qui contiennent son histoire,
Qu’il irait en Paradis,
S’il n’était en Purgatoire.

 

 

Quand j’ai couru lugubre à l’enterrement de Marinette
La belle, la traîtresse était déjà ressuscitée
Avec ma petite couronne, j’avais l’air d’un con, ma mère
Avec ma petite couronne, j’avais l’air d’un con. Brassens

 

 

__________