A part le centre historique et le port, que voit-on à Gênes ?
Quelques rues bourgeoises, dont la Via XX settembre :
La rue a connu récemment une malheureuse célébrité : les autorités compatissantes ont décidé d’accueillir dans un immeuble vide une trentaine de réfugiés, et les riverains ont violemment protesté contre cette atteinte à leur bourgeoisitude. On a déjà connu ça dans notre belle capitale.
La rue la plus célèbre est la via Garibaldi, qui abrite de nombreux palais et est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité. J’ai oublié d’en prendre une photo, et voici ce que Wikipedia nous donne à voir:
Je n’aurais pas fait mieux. La Deutsche Bank est installée dans un de ses palais, et la cour donne sur un beau morceau d’Italie touristique :
Plus loin se dresse le Palazzo Rosso, édifice précieux puisqu’il abrite une très belle collection de peinture, et, surtout, d’agréables toilettes accessibles à toute personne qui n’est pas effrayée par la gardienne :
Plus loin dans la rue, un Atlante se gratte les poux et ça fait mal à voir :
En quittant cette rue trop ostentatoire, on arrive à un vrai point de vue sur l’architecture de Gênes:
La ville est constituée d’un empilement d’immeubles de styles très divers, ce pudding étant percé de nombreux tunnels à la décoration pompeuse, et l’entrelacs des rues est complété par les ascenseurs, funiculaire qui permettent de vaincre la verticalité.
Si l’on veut trouver une continuité dans l’architecture de la ville, c’est l’empilement de parallélépipèdes qui assure le lien entre le vieux Gênes et le nouveau quartier des affaires :
Boccadasse
L’aimable demoiselle qui nous a renseignés à l’office du tourisme nous a demandé avec anxiété comment nous avions trouvé la ville. Belle, évidemment… Elle y a à peine cru, et nous a répondu timidement que le patrimoine pourrait être mieux mis en valeur. C’est la conclusion qui s’impose.
Demain, nous longerons le front de mer pour apprécier les plages.
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