Fouillis – 14

 

 

Arbustes grêles, cils
De murmure caché.

Lividité plus pâle, ruineuse…

Un homme, solitaire, passe
Dans sa muette stupeur…

Conque brillante, tu jettes
Aux bouches du soleil!

Tu reviens, âme, comble de reflets
Et retrouves riant
L’obscur…

Temps, fugace frisson…

Giuseppe Ungaretti

 

 

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2 réflexions sur « Fouillis – 14 »

  1. C’est ce qui s’appelle pousser la distanciation photographique un peu loin. N’as-tu pas remarqué que l’hiver était fini?

  2. C’était en avril ! Pas si loin que ça…
    Et le Finistère n’est jamais loin de l’hiver.

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