Trois jours à Gênes – 1

 

 

Que penser de Gênes avant même d’y aller ? De nombreux voyageurs prennent la peine de tenir blog et j’ai trouvé ceci : « Gênes m’a agréablement surpris ! La ville est dotée d’un centre historique extrêmement charmant, avec des petites ruelles aux multiples petits magasins de quartier, avec de jolies églises et, globalement, une ambiance méditerranéenne agréable et chaleureuse. » Il manque une petite notation sur la « focaccia » et on a un résumé du consensus.

Si l’on veut parler tout de suite du centre historique, voici quelques aperçus des ruelles du quartier, prises le matin d’un jour de fête religieuse:

 

 

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Pourquoi ne pas avoir photographié ces rues alors qu’elles étaient animées ? A cause de ça :

 

 

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Enfin, ce n’est qu’une tentative pour vous plonger dans l’ ambiance « pittoresque » du centre :  des prostituées de partout, africaines et sud-américaines, avec leurs « protecteurs » à proximité. Bizarrement, les blogs consultés n’évoquent pas le sujet, mais on peut en trouver mention dans un site spécialisé dans les rénovations urbaines :

« La prostitution devient une cible de l’intervention urbaine et de la normalisation des espaces, notamment depuis 2007. La prostitution dans le centre historique connaît de multiples localisations, en fonction notamment de l’origine et du sexe des prostitués, et concerne à la fois des ruelles étroites, avec ses bassi, locaux au rez-de-chaussée des édifices, considérés souvent comme insalubres, et certaines rues importantes du centre historique, notamment via della Maddalena. L’éviction ne peut se faire directement, dans la mesure où la prostitution n’est pas illégale en Italie, à l’inverse du proxénétisme qui concerne une grande partie des prostituées nigérianes, de façon plus incertaine les prostituées venues d’Amérique Latine qui entrent dans le cadre d’une prostitution « consensuelle » liée à la nécessité de rembourser un prêt important (Abbatecola, 2005). »

Avec un petit aperçu de la situation « pittoresque » :

« Ces ruelles sombres apparaissent criminogènes. La presse locale dans les années 1980 et 1990 utilise l’expression nei carruggi pour localiser les crimes dans le centre historique : « nei vicoli della paura », « assassinio nei vicoli ». Le centre historique est réduit aux carruggi, sources de peurs urbaines. La désignation d’un quartier par ses paysages urbains les plus emblématiques pour signifier l’insécurité accroit l’idée d’une forme urbaine criminogène, à laquelle s’ajoute l’insalubrité. »

 

Bref, la visite rend mal à l’aise, malgré l’irruption soudaine de fenêtres de beauté au dessus d’une porte ou à l’angle de ruelles :

 

 

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Heureusement, d’innombrables églises couvrent le quartier d’un voile de sainteté…

 

 

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