Ce qu’il reste de l’animal

 

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Tout matériel à préparer doit être, au préalable, décharné sommairement, c’est-à-dire que les grosses masses musculaires doivent disparaître. Cependant un décharnage trop poussé est dangereux; les ligaments résistent et l’on risque de briser certaines apophyses fragiles, mais intéressantes à conserver. La pièce est mise ensuite à  » dessaigner  » dans un récipient plein d’eau, durant 24 heures environ, opération indispensable pour une bonne préparation. Lorsque le sang s’est suffisamment déposé, on plonge alors le crâne dans de l’eau portée à ébullition (il ne faut pas que les os bouillent) et on ajoute, en même temps, du perborate de soude dans la proportion de 60 à 70 g par litre d’eau en ce qui concerne les petites pièces, 70 à 100 g pour les pièces plus importantes; toutefois un excédent de perborate n’est aucunement préjudiciable. On couvre immédiatement le récipient et on laisse refroidir. Après l’action du perborate de soude, toutes les parties charnues et les ligaments s’enlèvent facilement à la pince. La matière cérébrale est extraite à l’aide d’un » cure-crâne » ou d’un instrument de fortune. Enfin la pièce est plongée dans une solution d’eau de javel du commerce (1 partie d’eau de javel, 1 partie d’eau) qui achève son nettoyage dans le moindre interstice, tout en la blanchissant. Il est nécessaire de surveiller la durée de l’opération, de 5 à 15 minutes suivant l’état de la grosseur de la pièce, et de rincer à l’eau claire. Le séchage se fait au soleil si possible.

 

 

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2 réflexions sur « Ce qu’il reste de l’animal »

  1. On voit que tu sais comment occuper tes loisirs. Au moins pendnant ce temps là tu ne fais pas de bêtises!

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