Marée basse – le temps permettant

 

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Par tous les temps, à peine arrivé, on file à la mer. On enlève ses chaussures. On va goûter l’eau. Attraction irrésistible. Les amis demandent si je connais ce lieu, ce calvaire, cette église… Je confonds les noms, les plages, les temps. Aucune pratique touristique.
Et le registre du souvenir est volatile. La photo oriente une autre vision des choses.
Ecrire le pétrifie.
Le plat de langoustines inaugural, la soirée au Café du Port de la Forêt devant un tourteau , qui donne la mesure du temps et de la conversation. Et puis la vie tranquille, à peine émaillée des évènements familiaux, locaux . On se rafraichit pour l’année. On emmagasine les sensations. On fait des projets à court-terme assortis de la phrase « … le temps permettant ». C’est l’endroit du monde où il ne se passera rien d’autre que cette osmose consentie avec les éléments, l’observation du ciel et de la température de l’eau, presque toujours entre 15 et 19°C…

 

 

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3 réflexions sur « Marée basse – le temps permettant »

  1. Une Cornouaille semi désertique… Il fallait y penser  !
    Mais il est vrai que vous êtes en train de réaliser le Baedeker poético-photographique de la Bretagne !
    😉

  2. Oh la la! le Menez-Hom est le paysage le plus angoissant de l’Occident. Quoique… je n’ai pas vu Verdun.

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