… C’étaient de très grands vents sur la terre des hommes – de très grands vents à l’œuvre parmi nous,
Qui nous chantaient l’horreur de vivre, et nous chantaient l’honneur de vivre, ah! nous chantaient et nous chantaient au plus haut faîte du péril,
Et sur les flûtes sauvages du malheur nous conduisaient, hommes nouveaux, à nos façons nouvelles. Saint-John Perse
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Superbe et suave…
Du paysage vide au paysage habité, qui laisse voir la trame de la toile, lieu de la fiction, en passant par l’hypothèse géographique et arachnéenne. La vitesse qui métamorphose la route en un fleuve en crue. Une évanescence qui contraste avec le chant ample de Saint-John Perse. Belle proposition esthétique.
Merci AMB, je n’y croyais qu’à moitié !
N’en jetez plus !
À moitié pour un triptyque ?
Zut, encore des maths !
😉
Moi j’aime bien. C’est un style + léger, nouveau…
Oui, après les fêtes, il faut savoir manger léger !