Venise : une baudruche

Des extraterrestres au look d’insectes géants sont parqués depuis vingt ans dans un ghetto de Johannesburg. Les humains demandent leur relogement…

Lui :
Allons, vous prendrez froid.
Elle :
Non; je suis un peu lasse.
Je voudrais écouter toujours ce cor de chasse !
Lui :
Dis, veux-tu te vêtir de mon Etre éperdu ?
Elle :
Tu le sais ; mais il fait si pur à la fenêtre…   J. Laforgue

1 réflexion sur « Venise : une baudruche »

  1. Son être éperdu court à Venise.
    Il ne le sait pas, mais il ploie la ville endormie
    à sa course. L’eau bruisse au fond des rio
    et il passe de pont en passerelle comme un brouillard oublié.
    Venise est bien ronde et son être éperdu court toujours.
    De toute façons il a sûrement horreur qu’on l’attende quelque part.
    😉

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