Paysage de circonstance – 2

 

Ils se tiendront à distance par peur de ses tortures, et ils diront : « Malheur ! Malheur ! la grande ville, Babylone, ville puissante : en une heure, ton jugement est arrivé ! »

Et les marchands de la terre pleurent et prennent le deuil à cause d’elle, puisque personne n’achète plus leur cargaison :

cargaison d’or, d’argent, de pierres précieuses et de perles, de lin fin, de pourpre, de soie et d’écarlate ; toutes sortes de bois odorants, d’objets en ivoire, en bois très précieux, en bronze, en fer et en marbre ;

cannelle, épices, parfums, baume et encens, vin, huile, fleur de farine et blé, bestiaux et moutons, chevaux et chariots, esclaves et marchandise humaine.

« Les fruits mûrs de tes convoitises sont partis loin de toi, tout ce qui était brillance et splendeur est perdu pour toi, et cela plus jamais ne se retrouvera. »

Les marchands qu’elle avait ainsi enrichis se tiendront à distance par peur de ses tortures, dans les pleurs et le deuil.

Ils diront : « Malheur ! Malheur ! La grande ville, vêtue de lin fin, de pourpre et d’écarlate, toute parée d’or, de pierres précieuses et de perles,

car, en une heure, tant de richesses furent dévastées ! » Tous les capitaines de navires et ceux qui font le cabotage, les marins et tous les travailleurs de la mer se tenaient à distance,

et ils criaient en voyant la fumée de son incendie. Ils disaient : « Quelle ville fut comparable à la grande ville ? »

Et jetant de la poussière sur leur tête, ils criaient dans les pleurs et le deuil. Ils disaient : « Malheur ! Malheur ! La grande ville, dont l’opulence enrichissait tous ceux qui avaient des bateaux sur la mer : en une heure, elle a été dévastée ! »

 

Apocalypse

 

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