L’appel du large – 18

 

 

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J’étreignais le sable, j’attendais entre les roches, j’embrassais
L’eau puis le sable, les rochers – ce cœur des choses rêches, – puis un arbre ! M’écriant
Que le langage se dénoue et que telle baigne, en ce lieu,
Qui aurait allumé plus pur encore le mirage.
– Les trois orties de l’ignorance ont poussé devant ma porte !

Quel est ce lieu, quel est cet arbre sur la falaise
Et qui ne cesse de tomber ?

Édouard Glissant

 

 

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