Mais des détails plus frappants ont été révélés par le quotidien Aftonbladet, qui a cité des documents de justice. Ils font apparaître que cet homme, un médecin de 38 ans s’étant fait passer auprès de sa victime pour un Américain, avait bâti une sorte de cellule à laquelle on accédait par deux portes sécurisées, fermées par des verrous électroniques. D’après les enquêteurs, invité chez elle, il l’a droguée avec un plat de fraises, violée pendant qu’elle était inconsciente, transportée vers sa voiture à l’aide d’un fauteuil roulant, et maintenue dans un état semi-comateux à l’aide de sédatifs tout au long du trajet vers le « bunker ».
La police l’accuse d’avoir effectué sur elle des prélèvements sanguins et vaginaux pour pouvoir s’assurer qu’elle n’était porteuse d’aucune maladie sexuellement transmissible.
L’homme inculpé, inconnu jusque-là des services de police, est « un médecin ordinaire, respecté », a déclaré à Aftonbladet le procureur, Peter Claeson. Il a ajouté que la victime, « choquée », se portait cependant bien « au vu des circonstances ».

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