Paris sera toujours Paris – 6

 

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« Avec quelques coups de crayon, Daumier nous fait mieux comprendre que Marx ce qu’est la bourgeoisie montante de la révolution industrielle. Ses chroniques dessinées du Charivari nous en disent autant sur la grandeur et les mésaventures de la IIe République que les Souvenirs de Tocqueville. Se pencher sur son oeuvre – explique Daniel Keller, le président du musée de la franc-maçonnerie – c’est mieux comprendre cet orageux et intense XIXe siècle d’où sont sorties, dans la douleur, nos démocraties modernes. Se tourner vers Daumier c’est regarder d’où nous venons… et donc – espérons-le tout du moins ! – essayer de mieux se connaître ».

 

 

Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un’ place,
L’est un vieux bistrot
Tenu pas un gros
Dégueulasse.

Si t’as le bec fin,
S’il te faut du vin
D’ premièr’ classe,
Va boire à Passy,
Le nectar d’ici
Te dépasse.

Mais si t’as l’ gosier
Qu’une armur’ d’acier
Matelasse,
Goûte à ce velours,
Ce petit bleu lourd
De menaces.    G. Brassens

 

 

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