J’ai tenté de comprendre avec Google ce qu’est une photo de nature. En majorité, c’est une photo animalière. Comme pour les hommes, on aime voir les bestioles, mais on s’intéresse peu à leur milieu.

J’ai modifié ma recherche, en essayant de mettre le doigt sur ce qu’est une photo d’arbre. Et bien…c’est un arbre, en général, un bel arbre, un arbre exceptionnel… C’est un peu comme si on considérait qu’une photo de Paris, c’est une photo de l’arc de triomphe ou de la tour Eiffel.

Le problème est toujours le même. Une photo qui attire l’attention, c’est une photo d’un lieu, d’une situation exceptionnels, ou bien c’est une photo exceptionnelle d’une vue banale (j’oublie la photo banale d’un lieu banal, mais il faut la répéter énormément pour ancrer le concept). Comme je n’aime ni les animaux, ni les gens, et que les lieux exceptionnels sont exceptionnellement fréquentés (beurk…), il me reste la forêt banale de contrées peu fréquentées (ici, le Lubéron, je ne vous dirai pas où c’est, de peur que vous n’y alliez), ou le jardin du coin (celui qui jouxte le cimetière, vous savez, le cimetière dont j’ai photographié le mur,  maintes et maintes fois).

La photo est faite, elle est banale, il va falloir travailler !

C’est plus ou moins convaincant.

Tournons-nous alors vers l’exceptionnel : puisque j’habite dans le Var, si j’allais jouer les paparazzi à Saint-Tropez ?

Je lis dans Var-Matin :

Elle abîme l’œil de son amant avec son talon aiguille dans un hôtel de luxe de Saint-Tropez
Gisant au sol, un homme inconscient est maculé de son propre sang s’écoulant de son œil. Son organe a été endommagé plus tôt par le talon aiguille d’une femme, qui partageait sa chambre. Lorsqu’ils…

Et il y a une photo !

Pas convaincante non plus… je cours faire une photo du talon aiguille ensanglanté.

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